Critique du film Le Flic de Beverly Hills: Axel F!!

Salut à tous c'est Zorobama,

Aujourd'hui, on se retrouve pour une nouvelle critique de film qui va porter sur le quatrième opus du Flic de Beverly Hills baptisé Le Flic de Beverly Hills: Axel F. 40 ans après le premier opus, notre cher Eddie Murphy reprend le rôle du flic opérant à Détroit, Axel Foley pour cette nouvelle production sur Netflix. 
L'occasion de retrouver de nombreux personnages que l'on a pu voir au travers la trilogie précédente ainsi que l'ajout de nouveaux. 
Au niveau des clins d'oeil et de l'ambiance, la bande sonore du film reprend, en grande partie, des musiques utilisés dans le second opus, par exemple. Une course poursuite au début du film vous rappellera également celle du second avec un véhicule très peu orthodoxe. 
Un vrai plaisir de retrouver notre cher Serge ainsi que Jeffrey Friedman qui vont apporter leur soutien à Axel durant l'histoire et également le protéger. C'est intéressant de voir comment les personnages ont pu évoluer au fil des années. Le retour de John Taggart également qui, dans le 3, était parti à la retraite mais qui fait son retour dans ce nouvel opus. Bien entendu, un plaisir de revoir le personnage de Billy Rosewood également qui est devenu détective privé et qui permet de démarrer la fameuse histoire qui va pousser Axel à aller à Beverly Hills. 

J'ai beaucoup apprécié le film pour les différents moments fan-service que l'on a pu avoir mais aussi une approche différente de faire avancer l'enquête par les nouveaux personnages et les personnages originaux. La photographie est vraiment bonne sur cet opus et tourne des plans intéressants au niveau de la prise de vues. 
Le jeu d'acteurs est, bien entendu, excellent quand on voit la distribution et le fait que chacun a su garder l'essence-même qui fait leur personnage pour les acteurs présents dans les précédents opus tandis que les nouveaux apportent des facettes de personnalités différentes qui vont venir complétés ou entrés en contradiction avec les personnages déjà installés les portant dans des situations assez inattendues.
Un peu dommage que l'on se creuse pas sur le fait de qui est la mère de la fille d'Axel. Quand j'ai entendu Jane, j'ai directement pensé à la fille de Bogomil dans le Flic de Beverly Hills 2 avant d'apprendre que c'était le nom de sa fille. 
L'intrigue est relativement bonne et permet à chaque personnage d'apporter sa pierre à l'édifice, on aborde aussi des sujets plus importants comme la paternité d'Axel et comment le vit sa fille qui décide de pas porter son nom de famille, par exemple. Le changement des procédures également où, dans les années 80-90, on laissait nos chers policiers mener leur enquête sans se soucier de la hiérarchie et d'organiser des courses-poursuite à tout va sans vraiment aborder l'après. Ici, Axel se trouve confronté à la police locale mais aussi à sa hiérarchie.
L'introduction du personnage de Bobby est, au départ, une véritable tête-à-claques, on finit par l'apprécier et il a de très bonnes scènes d'action comme de comédie. 
Je me faisais une remarque sur le fait que l'ambiance reprend celle du 2ème et 3ème film puisque, comme j'en avais parlé en live, le 1er dégageait une ambiance que l'on pourrait trouver plus sombre et plus dur dans les thèmes abordés.
C'est une réflexion que je me suis fait également en pensant au premier volet de l'Arme Fatale avec le personnage de Martin Riggs, l'intrigue et toute l'ambiance mise en place mais aussi en repensant au film Le flic de San Francisco également avec Eddie Murphy avec une ambiance pesante et plus dure que ce à quoi on pourrait s'attendre pour celui-ci. On fera bien la distinction que celui-ci est catégorisé comme une comédie dramatique alors que le premier Flic de Beverly Hills est une comédie policière. Je pense qu'entre les thèmes abordés, la photographie générale du film et l'ambiance instaurée, c'est ce genre de ressenti que j'ai pour me dire que celle-ci semble plus lourde que les autres opus. 
Dans mon esprit, San Francisco était sorti avant Beverly Hills alors qu'en fait, c'est l'inverse et on est sur des périodes très différentes. Beverly Hills 1 (1984), L'Arme Fatale 1 (1987) et San Francisco (1997)  alors que cela me semblait cohérent que tous ses films soient sortis avec deux ou trois années maximum d'écart ou sur la même année.